Foncièrement rock, comprimant l’énergie du punk à la classe du blues et illustré avec brio par des textes en français – a la saveur anglaise – surréalistes, « Mauvaise Troupe » résume tout ce qui se fait de mieux actuellement avec des instruments en bois, de la disto et de la reverb.
On pense aux tubes d’Idles, les phases lourdes de Last Train, la rapidité d’un Johnnie Carwash, la folie de Catherine Ringer, un poil de massif à la Electric Wizard et le style de RL Burnside. Bref, un florilège d’influences transparaissent de ce disque, dans un mélange suffisamment inédit pour qu’on y reconnaisse une patte, un son, une âme.